Tout a commencé par un boulet de canon il y a 500 ans… la richesse des fruits de la conversion de Saint Ignace nous rappelle l’urgence de notre conversion personnelle et de l’Eglise toute entière… conversion intégrale, qui inclut non seulement notre relation à Dieu, à nous même et aux autres, mais aussi notre relation avec la planète.
Pour les Auxiliaires du Sacerdoce, tout a commencé par la rencontre de notre fondatrice, Marie Galliod avec un père Jésuite, le Père Monier Vinard. La congrégation après sa naissance a connu une crise… L’accompagnement du Père Monier Vinard et les exercices . spirituels ont apporté le discernement et la paix. Marie Galliod reconnait alors dans les Exercices un instrument qui convient à notre vocation et à notre formation d’apôtre: « J’ai compris très lumineusement que nous étions enfin entrées dans les desseins du Coeur Sacerdotal de Jésus. Oui, il aime la Compagnie de Jésus et voulait faire passer par elle son Coeur Sacerdotal ».
Par la suite, elle dira que les auxiliaires « suivent le bon plaisir de Dieu en vivant la règle de Saint Ignace dans toute sa substance » ou que « Notre Seigneur n’a pas voulu, ne veut pas, pour la congrégation, la spiritualité salésienne (notre fondatrice a fait son noviciat à la Visitation de Paray le Monial), mais la spiritualité ignacienne et les règles de Saint Ignace, sur lesquelles reposent à fond, et dans les détails, nos constitutions.»
Nous participons de l’internoviciat ignatien qui commence par la grande retraite de 30 jours. Le reste de notre formation continue dans ce compagnerisme avec la famille ignatienne. Dans la mesure du possible, nous faisons chacune une retraite annuelle de 8 jours selon les Exercices Spirituels de Saint Ignace. Plusieurs soeurs ont accompagné ou accompagnent des équipes CVX, MAGIS, MCC… Certaines ont étudié la théologie au Centre Sèvres, facultés jésuites de Paris. Une de nous y est encore professeur..