À la fin de ce mois de janvier, les sœurs du Brésil se sont réunies pour leur assemblée annuelle en présence de Marie-Laure, notre supérieure générale et d’Anne-Marie, conseillère.
Le premier thème travaillé a été celui de la fragilité grandissante de la vie religieuse dans le monde entier qui nous renvoie à la question de notre propre avenir. Ensuite, pour élargir notre perception de notre charisme, nous avons écouté quelques laïcs nous parler de la manière dont ils vivent leur sacerdoce de baptisé. Un autre axe de réflexion a été la question du vœu d’obéissance, dans un contexte qui nous invite à s’exercer au discernement en commun.
Un document final a été ébauché, à partir des priorités que la vie religieuse du Brésil s’est donnée pour 2022-2025. En voici quelques extraits:
Horizon
En ce changement d’époque, nous, Auxiliaires du Sacerdoce du Brésil, avons le désir de continuer à laisser le Christ Prêtre nous transformer et transformer la société et l’Église.
Nous sommes convaincues que l’expérience de vulnérabilité, vécue avec le Christ vulnérable, nous ouvre un chemin et une mission à recevoir sans cesse de l’Esprit Saint, comme une page blanche sur laquelle nous pouvons construire notre avenir, dans l’écoute et le dialogue avec les autres, pour que nos vies continuent à témoigner de la saveur du charisme qui nous a été donné.
Priorités
- Faire l’expérience de coresponsabilité et de discernement apostolique en commun. Personnellement, prendre des moyens spirituels et psychologiques pour grandir en liberté intérieure;
- Approfondir avec d’autres (laïcs, prêtres, religieux) ce que signifie vivre son sacerdoce baptismal, et ce que signifie et permet le ministère sacerdotal des évêques et des prêtres, le ministère diaconal et les différents ministères laïcs, dans une Église synodale, qui est aussi une Église en sortie;
- Contribuer pour que nous tous, baptisés, surtout les jeunes, nous ayons une colonne vertébrale qui permette de tenir debout dans le monde et dans l’Église et de résister à ce qui déshumanise.
- Assurer une présence de proximité, avec le désir de vivre notre sacerdoce prophétique et royal, dans les périphéries existentielles, sociales et géographiques, et écouter ce que Dieu veut nous dire dans ces lieux.
Réfléchir, en solidarité avec la congrégation, aux moyens de contribuer à la priorité que s’est donnée la vie religieuse du Brésil d’« assumer l’écologie intégrale et le bien vivre comme style de vie, pour protéger la Maison Commune et les peuples originels »